Aujourd’hui, la revue Sens public publie un manifeste pour la création et la dissémination de la connaissance.
En rupture avec les pratiques hégémoniques actuelles, le texte dénonce l’assujettissement de la pensée – qui, pour exister, doit suivre le pli éditorial de quelques grands acteurs, académiques et industriels, ayant la mainmise sur les processus éditoriaux. On y promeut notamment la fluidité et la multiplicité des démarches.
Quelques idées:
Parce que les formats sont des micro-institutions desquelles découle notre conception de la connaissance même, nous ne pouvons pas dissocier la «forme» du «fond».
Parce qu’une recherche de qualité a besoin d’hésiter, de se préciser et de se confronter au monde, le texte ne doit nullement être monolithique: donner accès à ses différentes versions, y compris dans des formats non-académiques, c’est épouser la nature processuelle – et souvent collective – de la pensée.
Toute circulation est une réécriture
Pourquoi ce manifeste?
L’autonomie du savoir en dépend.